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Introduction Ă propos de technologies de lâautomobile nouveaux enjeux pour la formation au mĂ©tier de mĂ©canicien ? Lâautomobile est un domaine en Ă©volution constante, car il reprĂ©sente des enjeux Ă©conomiques importants. Il est notamment utilisĂ© comme indicateur de bonne santĂ© Ă©conomique des pays Loubet, 1999. En France, depuis la seconde guerre mondiale, il fait lâobjet de fortes rĂ©gulations de la part des gouvernements successifs, notamment avec la mise en place des plans quinquennaux. Ces rĂ©gulations reposent sur trois axes la rĂ©duction des gaz Ă effet de serre, la protection des usagers de la route et le dĂ©veloppement de technologies de service. En ce qui concerne le premier axe, alors que les premiers prototypes de vĂ©hicules Ă©lectriques commencent Ă se dĂ©velopper dĂšs la fin du 19e siĂšcle, ces derniers sont dâabord abandonnĂ©s au profit du moteur thermique, bien plus rapide ; la course automobile Ă©tant utilisĂ©e comme une sorte de vitrine des Ă©volutions techniques dans le domaine. Il faudra attendre les diffĂ©rents chocs pĂ©troliers et la volontĂ© de prĂ©server lâenvironnement pour que lâidĂ©e de dĂ©velopper des modĂšles Ă©lectriques revienne sur le devant de la scĂšne Hivert & Madre, 2013. En revanche, plusieurs rĂ©formes en faveur de la rĂ©gulation des gaz Ă effet de serre ont Ă©tĂ© promulguĂ©es dĂšs la fin des annĂ©es 1980. Plus connues sous le nom de normes EURO », ces mesures avaient pour objectif de contraindre les constructeurs automobiles Ă proposer des vĂ©hicules thermiques capables dâĂ©mettre de moins en moins de gaz tels que lâoxyde dâazote, le monoxyde de carbone ou encore les particules fines. Elles ont permis, notamment, rendu obligatoire, lâinstallation de pots catalytiques et lâimplĂ©mentation de systĂšmes de pilotages Ă©lectroniques du fonctionnement du moteur plus particuliĂšrement pour lâallumage Pinchon, 2003. Les normes Euros ont Ă©galement eu des consĂ©quences sur lâorganisation de la circulation des informations techniques des vĂ©hicules. DĂšs 2007, les normes V et VI ont permis de dĂ©veloppement de logiciels et de sites web dans le but de faciliter lâaccĂšs des PME aux informations pour le diagnostic et la maintenance des vĂ©hicules Parlement europĂ©en, 2007. Le deuxiĂšme axe concerne la diminution du nombre de tuĂ©s et dâaccidentĂ©s graves sur les routes. DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000, il est possible de trouver des comptes rendus dâessais effectuĂ©s sur des vĂ©hicules utilisant des technologies nouvelles de type camĂ©ra embarquĂ©e pour la dĂ©tection des bandes blanches sur les routes. AccompagnĂ©es de capteurs, ces technologies permettent de rendre le vĂ©hicule autonome dans la gestion des accidents envoi dâun signal de position automatique aux services dâurgence, dĂ©clenchement des air-bags, Augusto, 2001. On parle alors de sĂ©curitĂ© assistĂ©e par ordinateur ». En 2001, le Conseil national de la sĂ©curitĂ© routiĂšre appuie lâutilisation de lâinformatique pour favoriser lâaugmentation de la sĂ©curitĂ© des usagers, notamment avec lâinstallation des limiteurs de vitesse et de lâavertisseur sonore de non-port de la ceinture de sĂ©curitĂ© Conseil national de la sĂ©curitĂ© routiĂšre, 2005. Le troisiĂšme axe concerne le dĂ©veloppement des technologies de service et plus gĂ©nĂ©ralement des systĂšmes informatisĂ©s dans lâautomobile. Cet axe reprĂ©sente un enjeu Ă©conomique fort au point de faire lâobjet de rĂ©gulations de la part du ministĂšre de lâindustrie depuis 1995. Le terme technologies de lâinformation et de la communication dans lâautomobile a Ă©tĂ© proposĂ©, pour la premiĂšre fois par PagĂšs, en 2009 pour dĂ©signer lâensemble des dispositifs Ă©lectroniques embarquĂ©s des vĂ©hicules GPS, dispositifs dâaide au stationnement, autoradio, lecteurs de DVD,. Lâensemble de ces Ă©volutions techniques ont Ă©tĂ© rendues possibles par la mise en place de calculateurs responsables de la gestion des diffĂ©rents capteurs et actuateurs implĂ©mentĂ©s dans les vĂ©hicules et, plus rĂ©cemment, par la technique de multiplexage permettant Ă un mĂȘme calculateur de gĂ©rer plusieurs donnĂ©es numĂ©riques binaires en mĂȘme temps. Lâinformation est alors transmise par le systĂšme tĂ©lĂ©matique appelĂ© On-board diagnosis » OBD et est rendue visible sur un ordinateur. Elles viennent, en revanche, questionner les Ă©volutions du mĂ©tier de mĂ©canicien automobile et celle des besoins en termes de formation. Dans le cadre de notre travail de thĂšse, nous nous sommes focalisĂ©s sur le cas de la formation de niveau BaccalaurĂ©at professionnel pour la spĂ©cialitĂ© de la maintenance des vĂ©hicules avec la problĂ©matique suivante comment sâorganise la formation Ă la maintenance et au diagnostic dans cette filiĂšre en centrant sur la prise en compte de lâĂ©lectronique, de lâinformatique et des systĂšmes pilotĂ©s dans le curriculum de formation ? AdĂ©quation formation-emploi et travail enseignant quels sont les objectifs du baccalaurĂ©at professionnel ? Afin de rendre compte de lâorganisation curriculaire du baccalaurĂ©at professionnel de la maintenance des vĂ©hicules, nous nous sommes dâabord intĂ©ressĂ©s aux objectifs du diplĂŽme du baccalaurĂ©at en termes dâinsertion professionnelle. Pour cela, nous nous sommes essentiellement appuyĂ©s sur des travaux menĂ©s en sociologie. Trois Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© mis en Ă©vidence la remise en cause de lâexistence dâune adĂ©quation entre formation et emploi, en lien avec cette derniĂšre, un manque de reconnaissance des diplĂŽmes professionnels sur le marchĂ© du travail et un questionnement de la culture scolaire au cĆur du travail enseignant. La question de lâadĂ©quation de la formation professionnelle avec lâemploi sâest posĂ©e dans les annĂ©es 1960-1970, dans un contexte dâabsence de reconnaissance des diplĂŽmes par les entreprises. Il sâagissait alors de penser des modes transposition des diplĂŽmes en niveaux de qualification, afin de faciliter la comprĂ©hension des objectifs de ces derniers par les entreprises Tanguy, 2002. Si lâidĂ©e de dĂ©part Ă©tait donc de proposer des niveaux de qualification, Tanguy souligne que la nomenclature existante reflĂšte avant tout sur une hiĂ©rarchisation des diplĂŽmes ; le niveau 3 CAP correspondant Ă un seuil minimal de formation et non pas de qualification et le niveau 6, le niveau maximal, traduisant, selon lâauteure, une domination de la forme scolaire sur lâemploi. Dâailleurs, en ce qui concerne le mĂ©tier de mĂ©canicien, malgrĂ© lâexistence dâun rĂ©pertoire national des qualifications des mĂ©tiers de services de lâautomobile rĂ©alisĂ© par lâANFA [1]. Il est possible de mettre en Ă©vidence le flou qui existe entre niveau de diplĂŽme et qualification professionnelle. Ainsi, le mĂ©tier de mĂ©canicien correspond plutĂŽt Ă une entitĂ© polysĂ©mique qui implique plusieurs qualifications professionnelles diffĂ©rentes, allant des mĂ©tiers que lâon peut retrouver au sein des services rapides de changement de piĂšces jusquâĂ celui de technicien spĂ©cialisĂ© et le baccalaurĂ©at professionnel y est, par exemple, reconnu pour permettre lâaccĂšs Ă certaines de ces qualifications sans que les conditions de reconnaissance ne soient spĂ©cifiĂ©es. Cette situation entraine une persistance du manque de reconnaissance des diplĂŽmes sur le marchĂ© de lâemploi et la standardisation des diplĂŽmes opĂ©rĂ©es jusquâici et toujours vivement critiquĂ©e, par les professionnels, pour les raisons suivantes Maillard, 2003 malgrĂ© la standardisation, les rĂ©fĂ©rentiels semblent avoir Ă©chappĂ© Ă lâuniformisation souhaitĂ©e, rendant leur comprĂ©hension difficile. De mĂȘme, la partie qui relĂšve de la certification est jugĂ©e incomplĂšte par les chercheurs et les membres du CEREQ [2] ;les contenus des rĂ©fĂ©rentiels sont difficilement comprĂ©hensibles pour des personnes non spĂ©cialistes de la formation. Autrement dit, selon Tanguy 2002, ces documents ont, avant tout Ă©tĂ© créés par une Ă©lite administrative » qui impose une certaine vision quant Ă la rationalisation de la formation professionnelle. En tant que diplĂŽme de bas niveau de qualification, car appartenant Ă la catĂ©gorie 3 de la nomenclature des qualifications, le baccalaurĂ©at professionnel est un exemple intĂ©ressant des rĂ©gulations opĂ©rĂ©es par le ministĂšre de lâĂ©ducation nationale dans le but de rĂ©duire le taux de chĂŽmage. Il sâagit, pour cela, de faire monter en compĂ©tences une classe dâĂąge par le rĂ©amĂ©nagement de la hiĂ©rarchie des diplĂŽmes. Par exemple, parmi les rĂ©formes rĂ©centes encore en vigueur, celle de 2009 a entraĂźnĂ© un allongement dâun an de la durĂ©e du BaccalaurĂ©at professionnel 3 ans de cursus, la suppression de la plupart des BEP et une relĂ©gation des CAP au rang de diplĂŽme intermĂ©diaire pour lâobtention du BAC. Il sâagissait, selon Maillard 2016 de rĂ©pondre Ă la problĂ©matique de la hausse du chĂŽmage, cette fois-ci, avec lâobtention du baccalaurĂ©at, devenant le garant de la formation dâemployĂ©s qualifiĂ©s dont les compĂ©tences devraient correspondre aux besoins des entreprises. Cependant, cette rĂ©forme a vivement Ă©tĂ© critiquĂ©e par les diffĂ©rentes commissions paritaires consultatives et par les chercheurs qui soutenaient alors, lâidĂ©e selon laquelle la crĂ©ation dâun baccalaurĂ©at en 3 ans, calquĂ© sur les cursus gĂ©nĂ©raux et technologiques, Ă©tait un aveu dâabandon de la culture ouvriĂšre, notamment avec la systĂ©matisation de lâusage des rĂ©fĂ©rentiels. De mĂȘme, rien ne permettait dâaffirmer que le baccalaurĂ©at professionnel permettait une poursuite dâĂ©tudes, Ă dĂ©faut de pouvoir former des employĂ©s opĂ©rationnels » Maillard, 2017. Puisque dans le cas de lâautomobile les technologies informatisĂ©es paraissent prendre une place importante au sein des services aprĂšs-vente et dans les vĂ©hicules, dans le cadre de notre travail de thĂšse nous avons tentĂ© de rĂ©pondre aux questions suivantes quels sont les objectifs dâapprentissage dĂ©finis dans le curriculum formel ?quelle est la part occupĂ©e par la formation au diagnostic et Ă la maintenance des systĂšmes pilotĂ©s dans ce dernier ? Alors que le baccalaurĂ©at est considĂ©rĂ© comme un diplĂŽme qui ne permet ni de garantir un accĂšs Ă lâemploi, ni de poursuite dâĂ©tudes, le rapport au savoir des Ă©lĂšves participe au renforcement du flou existant quant aux objectifs du diplĂŽme. Selon Jellab 2005, leur rapport au savoir est instrumental et focalisĂ© sur des savoirs relationnels [3], ce qui a des effets sur le travail des enseignants. Les savoirs professionnels et les contenus conceptuels sont, ainsi, mis Ă lâĂ©cart par les enseignants remettant, dâautant plus en cause la lĂ©gitimitĂ© des diplĂŽmes professionnels quant Ă leur capacitĂ© Ă former les Ă©lĂšves Ă un mĂ©tier. Dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes intĂ©ressĂ©s aux caractĂ©ristiques du travail enseignant pour la spĂ©cialitĂ© de la maintenance des vĂ©hicules quels sont les objectifs fixĂ©s par ces derniers en ce qui concerne lâapprentissage du diagnostic et de la maintenance ?Quelle est la place occupĂ©e par lâutilisation des technologies pour le diagnostic et la maintenance ?MĂ©thodologie Cadre dâanalyse Afin dâanalyser la place occupĂ©e par lâutilisation des technologies informatisĂ©es pour lâenseignement de la maintenance et du diagnostic des vĂ©hicules dans le curriculum du BaccalaurĂ©at professionnel de la Maintenance des vĂ©hicules, nous avons organisĂ© notre travail de thĂšse en trois temps. Dâabord, nous avons menĂ© une analyse textuelle du curriculum formel tel que dĂ©fini par Perrenoud 1993. Il sâagit de considĂ©rer lâensemble des prescriptions relatives Ă lâorganisation des enseignements de la maintenance et du diagnostic pour la filiĂšre. Nous avons tentĂ© de rĂ©pondre aux questions suivantes quelle est la part occupĂ©e par la formation au diagnostic et Ă la maintenance des systĂšmes Ă©lectroniques ou pilotĂ©s informatiquement dans le curriculum ?quels sont les discours officiels quant Ă lâutilisation de ressources numĂ©riques pour lâenseignement de la maintenance et du diagnostic ? Quant Ă la place du diagnostic et Ă la maintenance des systĂšmes embarquĂ©s ?quelles ressources sont mises Ă disposition dans le cadre des partenariats ? Ensuite, nous avons menĂ© une analyse du curriculum rĂ©alisĂ©, câest-Ă -dire des pratiques dâenseignants et de formateurs responsables des enseignements professionnels. Il sâagissait de rĂ©pondre aux questions suivantes quels objectifs de formation sont fixĂ©s par les enseignants et les formateurs pour chaque niveau de classe dans des situations donnĂ©es ?dans quelle mesure les activitĂ©s en classe font appel Ă la mobilisation de systĂšmes informatisĂ©s pour le diagnostic et la maintenance des vĂ©hicules ? Enfin, pour complĂ©ter notre analyse curriculaire, nous avons rĂ©alisĂ© une analyse historique et culturelle des Ă©volutions de lâactivitĂ© enseignante en rĂ©fĂ©rence aux travaux dâEngeström 1987. DĂ©jĂ largement rĂ©fĂ©rencĂ©s dans les travaux publiĂ©s dans la revue Adjectif [4], nous ne reviendrons que briĂšvement sur les Ă©lĂ©ments sur lesquels nous nous sommes appuyĂ©s pour mener cette analyse. Nous nous sommes concentrĂ©s sur lâanalyse des contradictions, telles que dĂ©finies par lâauteur. Il sâagissait de traduire les dynamiques de fonctionnement et de dĂ©veloppement de lâactivitĂ© enseignante. Pour rappel, au sein dâun systĂšme dâactivitĂ©, un sujet tend Ă atteindre un objet par lâintermĂ©diaire de lâutilisation dâinstruments partie haute du triangle. Cet individu nâagit pas seul puisquâil Ă©volue au sein dâune communautĂ© bas du triangle, elle-mĂȘme organisĂ©e par une division du travail en bas Ă droite et des rĂšgles en bas Ă gauche. Illustration 1 Quatre niveaux de contradictions au sein du systĂšme dâactivitĂ© humain Engeström, 1987. p 103. Nous nous sommes focalisĂ©s sur trois des niveaux de contradictions analysĂ©s par lâauteur. Nous nâavons pas Ă©tĂ© en mesure de repĂ©rer et dâanalyser lâexistence de contradictions ternaires, car i sâagit de contradictions qui apparaissent au moment oĂč les individus parviennent Ă crĂ©er un nouveau systĂšme dâactivitĂ©. LâĂ©laboration dâun nouveau systĂšme impliquant un accompagnement long des individus, dans le cadre de laboratoires du changement, il nous a Ă©tĂ© impossible de proposer ce type dâintervention faute de temps. Aussi, nous nous sommes focalisĂ©s sur les contradictions suivantes les contradictions primaires. Elles se manifestent au sein des pĂŽles de lâactivitĂ© ;les contradictions secondaires. Elles se manifestent entre les pĂŽles du systĂšme dâactivitĂ© observĂ© ;les contradictions quaternaires. Pour Engeström, un systĂšme dâactivitĂ© interagit avec dâautres systĂšmes dâactivitĂ© voisins. Ces interactions peuvent donner lieu Ă lâexistence de contradictions au sein de chaque pĂŽle. Dans le cas de lâenseignement professionnel, il est intĂ©ressant de comprendre, par exemple, lâinfluence exercĂ©e par les diffĂ©rentes organisations responsables de la rĂ©gulation de la formation si lâon souhaite comprendre une partie des Ă©carts existants entre le curriculum prescrit et le curriculum rĂ©el. Choix mĂ©thodologiques pour lâanalyse du curriculum prescrit Afin dâanalyser les Ă©lĂ©ments constitutifs du curriculum prescrit pour ce qui relĂšve du baccalaurĂ©at professionnel de la maintenance des vĂ©hicules, nous avons menĂ© une premiĂšre revue de la littĂ©rature au sujet de lâorganisation de lâenseignement professionnel initial. Pour cela nous nous sommes appuyĂ©s essentiellement sur des travaux menĂ©s en sociologie de lâĂ©ducation et sur des rapports ministĂ©riels. Nous avons Ă©tĂ© en mesure dâidentifier plusieurs instances les commissions professionnelles consultatives CPC Il existe une commission pour chaque branche professionnelle. Elles sont chargĂ©es de la dĂ©finition des diplĂŽmes professionnels et de leur mise Ă jour. Elles peuvent aussi assurer une veille au sujet des Ă©volutions des mĂ©tiers. Nous avons collectĂ© lâensemble des comptes rendus des rĂ©unions de la CPC de lâautomobile depuis sa crĂ©ation, en 1949 [5], afin de comprendre comment les Ă©volutions techniques Ă©taient prises en considĂ©ration et intĂ©grĂ©es en tant que contenus dans les diplĂŽmes professionnels et particuliĂšrement pour le cas du baccalaurĂ©at ;pour ce qui relĂšve de la veille au sujet des Ă©volutions des mĂ©tiers et des besoins en formation, la CPC a nommĂ© lâANFA en tant que responsable de ces questions. Nous avons consultĂ© diffĂ©rents rapports et interventions lors de sĂ©minaires acadĂ©miques rĂ©alisĂ©s par lâassociation Ă ce sujet ;les entreprises Ă©tant impliquĂ©es dans le processus dâorganisation de la formation, nous avons Ă©galement consultĂ© les accords-cadre signĂ©s avec le ministĂšre de lâĂ©ducation nationale ;nous avons enfin recensĂ© lâensemble des bulletins officiels publiĂ©s depuis la crĂ©ation de la CPC de lâautomobile et collectĂ© les guides dâĂ©quipement produits Ă la suite de la mise en Ćuvre du baccalaurĂ©at professionnel. Cette collecte de donnĂ©es a permis dâĂ©tablir un cadre pour lâanalyse des constituants du curriculum formel. En lien avec les travaux dâEngeström 1987, ces donnĂ©es ont permis dâavoir des questions directrices pour interroger ces acteurs. Nous suggĂ©rons que les diffĂ©rentes instances engagĂ©es dans lâorganisation de la formation peuvent introduire des contradictions de type quaternaire au sein des pĂŽles de lâactivitĂ© des diffĂ©rents Ă©tablissements suivis. Lâanalyse historique de la place occupĂ©e par les enseignements dâĂ©lectricitĂ© et dâĂ©lectronique au sein de la formation de la Maintenance des vĂ©hicules, permise par lâobtention des rapports de la CPC et par les bulletins officiels, a permis de rendre compte de la maniĂšre dont les responsables de la formation considĂšrent les Ă©volutions techniques de lâautomobile au sein du curriculum. Pour lâanalyse des pratiques enseignantes en Ă©tablissement Pour lâanalyse du curriculum rĂ©el, nous nous sommes focalisĂ©s sur les pratiques dâenseignants de lycĂ©es professionnels et de formateurs en CFA. Pour cela, nous avons menĂ© des entretiens et des observations de classe au sein de trois Ă©tablissements un CFA et deux lycĂ©es professionnels. Il sâagissait de rĂ©pondre aux questions suivantes quels objectifs de formation sont fixĂ©s par les enseignants et les formateurs pour chaque niveau de classe dans des situations donnĂ©es ?quelles sont les ressources numĂ©riques/numĂ©risĂ©es mobilisĂ©es ?dans quelle mesure les activitĂ©s en classe font appel Ă la mobilisation de systĂšmes informatisĂ©s pour le diagnostic et la maintenance des vĂ©hicules ? En rĂ©fĂ©rence aux travaux dâEngeström 1987, nous avons analysĂ©, lâactivitĂ© des enseignants et des formateurs responsables des enseignements professionnels et technologiques Ă lâĂ©chelle de ces trois Ă©tablissements. Afin de complĂ©ter lâanalyse historique et culturelle, nous avons menĂ© des entretiens avec les chefs de travaux des deux lycĂ©es professionnels et avec le manager pĂ©dagogique du CFA pour avoir une comprĂ©hension plus fine du curriculum prescrit au sein de ces Ă©tablissements pour pouvoir comprendre les pratiques des enseignants et des formateurs rencontrĂ©s. Enfin, en rĂ©fĂ©rence Ă la mĂ©thodologie des laboratoires du changement Engeström, 1987 ; Engeström, 1996, nous avons tentĂ© dâidentifier les leviers et les freins qui permettraient de dĂ©passer les contradictions Ă©ventuellement rencontrĂ©es dans lâactivitĂ© de ces acteurs Ă lâĂ©chelle de deux Ă©tablissements en menant deux entretiens de groupe Wilson, 1997, car nous nâavons pas Ă©tĂ© en mesure de mener de tels laboratoires dans le temps imparti. SynthĂšse des rĂ©sultats Quelles prises en compte des Ă©volutions du mĂ©tier dans les curriculas prescrits ? Comme nous lâavons spĂ©cifiĂ© en dĂ©but de cet article, lâautomobile est un secteur qui a subi de nombreuses mutations liĂ©es Ă un ensemble de prescriptions europĂ©ennes et gouvernementales ; ces derniĂšres ayant entraĂźnĂ© une diffusion certaine des technologies embarquĂ©es pour le dĂ©veloppement de technologies de services, pour la protection de lâenvironnement et lâaugmentation de la sĂ©curitĂ© des usagers. Cependant, les prescriptions en matiĂšre de formation au mĂ©tier ne semblent que peu prendre en considĂ©ration ces Ă©volutions techniques, dĂ©jĂ lorsque ces derniĂšres ne concernaient que des dispositifs Ă©lectriques. Un des exemples les plus significatifs, que nous pouvons citer, est le cas du CAP dâĂ©lectricien dâautomobiles créé le 30 juin 1949 [6] qui, en apparence pouvait ĂȘtre spĂ©cialisĂ©, mais en rĂ©alitĂ©, ne comprenait que trois Ă©preuves dĂ©diĂ©es Ă lâĂ©lectricitĂ© de lâautomobile ; le reste des Ă©preuves Ă©tant Ă la fois liĂ© Ă la construction mĂ©canique et Ă la mĂ©canique automobile gĂ©nĂ©rale total 6 Ă©preuves. Par ailleurs, jusque dans les annĂ©es 1970, la commission professionnelle consultative a scindĂ© les parcours de formation en fonction des spĂ©cificitĂ©s des mĂ©tiers entre ce qui relĂšve de la mĂ©canique automobile gĂ©nĂ©rale et ce qui relĂšve de lâĂ©lectricitĂ© de lâautomobile. Il faudra attendre la crĂ©ation du premier BEP de lâautomobile, en 1971 [7], pour que les spĂ©cialitĂ©s des mĂ©tiers soient intĂ©grĂ©es au sein dâun seul et mĂȘme diplĂŽme puis dans le CAP en 1982 [8], et dans le Bac pro dĂšs sa crĂ©ation en 1990 [9]. DĂšs les annĂ©es 1990, on observe une harmonisation des cursus de formation dans le domaine de la rĂ©paration automobile. Le terme vĂ©hicule » va supplanter lâensemble de ceux utilisĂ©s dans les intitulĂ©s des diffĂ©rents diplĂŽmes, de sorte que lâensemble puisse concerner tous les secteurs de lâautomobile vĂ©hicules particuliers, vĂ©hicules industriels, bateaux, cycles et motocycles et tous les diplĂŽmes comprendront des Ă©preuves de mĂ©canique gĂ©nĂ©rale et dâĂ©lectricitĂ© voire dâĂ©lectronique. Pour autant, les contenus directement liĂ©s Ă lâĂ©lectricitĂ© et Ă lâĂ©lectronique sont toujours minoritaires par rapport Ă ceux de mĂ©canique gĂ©nĂ©rale et la rĂ©forme de la voie professionnelle de 2008 [10] semble avoir participĂ© au renforcement de cette organisation des contenus. Pour rappel, Ă la suite de la rĂ©novation, les parcours sont organisĂ©s comme suit le maintien dâun cycle court de 2 ans, dont la fin est sanctionnĂ©e par lâobtention dâun CAP ou dâun BEP le choix est fait, pour le secteur de lâautomobile, de supprimer le BEP ;la crĂ©ation dâun cycle dit de rĂ©fĂ©rence » en 3 ans visant Ă prĂ©parer lâobtention du diplĂŽme de Bac pro. En dâautres, termes, les deux annĂ©es du cycle court sont intĂ©grĂ©es dans ce parcours et le Bac pro devient le diplĂŽme de rĂ©fĂ©rence ». Dâailleurs, les rĂ©fĂ©rentiels créés dans le secteur de lâautomobile tĂ©moignent bien de cette fusion, car il existe une articulation nette entre les deux diplĂŽmes CAP et Bac pro rĂ©novĂ©s en 2014 [11] de sorte que les contenus soient pensĂ©s sur les trois annĂ©es du cursus avec des degrĂ©s de maĂźtrise attendus Ă©voluant au fur et Ă mesure des trois annĂ©es de formation. Cette organisation a pour consĂ©quence une concentration de tous les contenus liĂ©s Ă lâĂ©lectricitĂ© et Ă lâĂ©lectronique sur la 3e annĂ©e soit lâannĂ©e officielle de prĂ©paration du baccalaurĂ©at. De mĂȘme, par rapport Ă la version de 2001 [12], on observe une augmentation de la prĂ©sence de contenus directement liĂ©s Ă la maintenance des vĂ©hicules et une diminution de ceux liĂ©s Ă la rĂ©ception-restitution du vĂ©hicule et au diagnostic. Par ailleurs, les instruments prĂ©conisĂ©s visent Ă apprendre Ă crĂ©er et remplir des documents ordre de rĂ©paration, devis, factures, Ă chercher des informations techniques au sein de banques de donnĂ©es, mais lâutilisation du terme TIC technologies de lâinformation et de la communication ne renvoie plus aux outils de diagnostic embarquĂ©s. De mĂȘme, le rĂ©fĂ©rentiel ne prĂ©voit plus de tĂąches relatives Ă la tĂ©lĂ©assistance et Ă la tĂ©lĂ©matique, alors que ces deux domaines sont en pleine expansion dans lâautomobile. Quel curriculum potentiel en maintenance des vĂ©hicules ? Lâanalyse des documents dâaccompagnement Ă©laborĂ©s dans le cadre des rĂ©formes du BaccalaurĂ©at professionnel de la maintenance des vĂ©hicules, ainsi que des accords-cadre signĂ©s avec les entreprises, ont permis de rendre compte du contexte dans lequel lâenseignement professionnel initial est organisĂ© et de complĂ©ter lâanalyse du curriculum formel et du curriculum potentiel. Ces documents reprĂ©sentent soit des interprĂ©tations des textes officiels rĂ©alisĂ©es par des inspecteurs de lâEducation nationale pour les guides dâĂ©quipement, notamment, soit le fruit de partenariats pour lâorganisation de lâenseignement professionnel initial, et ils constituent Ă©galement des indicateurs pour la comprĂ©hension des principes de dotation de matĂ©riel dans les Ă©tablissements, et donc des ressources numĂ©riques. Pour ce qui relĂšve du guide dâĂ©quipement publiĂ© au moment de la crĂ©ation de la version du Bac pro de 2001 et toujours en vigueur, les prĂ©conisations sont centrĂ©es sur lâutilisation de matĂ©riel et dâinstruments dits rĂ©els », câest-Ă -dire disponibles Ă©galement dans les entreprises vĂ©hicules, utilisation de technologies pour les activitĂ©s de rĂ©ception, lâoutillage, les appareils de mesure, documentation technique. Si ces Ă©quipements concernent les diffĂ©rentes compĂ©tences du rĂ©fĂ©rentiel, ceux qui concernent les systĂšmes automatisĂ©s sont relĂ©guĂ©s Ă des activitĂ©s de Travaux dirigĂ©s ou de cours, suggĂ©rant que ces enseignements ne font lâobjet que de rares manipulations pratiques comme en Travaux pratiques. Ce sont les bancs pĂ©dagogiques, les systĂšmes didactisĂ©s, les logiciels et les progiciels qui sont alors privilĂ©giĂ©s. Parmi les ressources qui sont financĂ©es, on retrouve un fort engagement de la part de lâANFA qui dote les CFA, membres de son rĂ©seau, de logiciels permettant dâĂ©valuer les connaissances des apprentis dĂšs leur inscription ou de modules de formation en ligne, disponibles depuis les environnements numĂ©riques de travail des Ă©tablissements. Cette dotation reprĂ©sente un signe dâune concurrence potentielle entre les Ă©tablissements pour ce qui relĂšve des mĂ©thodes dâĂ©quipement, notamment entre les CFA et les lycĂ©es professionnels. De mĂȘme, lâexistence de partenariats tels que ceux dĂ©finis entre le groupe Peugeot et le ministĂšre de lâEducation nationale soulĂšve la question de la congruence des objectifs dâapprentissage fixĂ©s dans les textes officiels, avec Ă©ventuellement les besoins des entreprises du groupe. La question se pose plus spĂ©cifiquement dans le cas des systĂšmes Ă©lectroniques, dans la mesure oĂč ils rĂ©pondent Ă des normes propres Ă la marque et les informations techniques qui en dĂ©coulent rĂ©pondent Ă des normes non uniformisĂ©es avec les autres constructeurs. Quelles pratiques des enseignants et des formateurs ? Le cas de trois Ă©tablissements En ce qui concerne les objectifs de formation fixĂ©s, on remarque des difficultĂ©s communes aux enseignants et aux formateurs, difficultĂ©s liĂ©es Ă lâorganisation du temps de lâalternance par rapport au temps consacrĂ© Ă la formation. Tous sâaccordent Ă dire que les trois annĂ©es du baccalaurĂ©at professionnel ne sont pas suffisantes pour former aux exigences du mĂ©tier de mĂ©canicien, dâautant que les publics dâapprenants sont dĂ©crits comme ayant des difficultĂ©s dâapprentissage ou des troubles de lâattention. Plusieurs objectifs dâapprentissage sont en tension ; il sâagit de prĂ©parer aux exigences des examens du CAP au bout de deux ans et du baccalaurĂ©at professionnel, de faire en sorte que les jeunes rĂ©pondent aux attentes des entreprises pendant les pĂ©riodes oĂč ils seront en stage ou en apprentissage et de prĂ©parer au mĂ©tier de mĂ©canicien, ou aux prĂ©requis du BTS surtout dans le cas du CFA. A lâĂ©chelle des Ă©tablissements, les objectifs sont donc multiples et cela pose la question de la cohĂ©rence de ces derniers entre eux. A cette situation sâajoute la maniĂšre dont sont gĂ©rĂ©es les dotations en Ă©quipements le premier lycĂ©e professionnel Ă©tant partenaire du dispositif Adaptation Ă lâemploi du groupe Peugeot, les Ă©lĂšves sâexercent exclusivement sur des systĂšmes de cette marque et nâeffectuent que des stages dans les services aprĂšs-vente dans les entreprises du groupe. En cela, la dĂ©finition de lâobjet de lâactivitĂ© de formation devient encore plus complexe Ă dĂ©finir, car la situation suggĂšre une formation exclusive aux besoins des entreprises du groupe. Ce sont les recherches effectuĂ©es par les enseignants pour crĂ©er leurs cours de technologie qui permettent de proposer des cours qui ne sont pas totalement dĂ©pendants des marques du groupe deux autres Ă©tablissements, le CFA et le lycĂ©e professionnel, rencontrent dâautres difficultĂ©s, plutĂŽt dâordre financier. Leurs financements ne sont pas pĂ©rennes, ils ont des difficultĂ©s Ă obtenir des vĂ©hicules rĂ©cents. Les vĂ©hicules sont souvent dĂ©tĂ©riorĂ©s Ă force dâĂȘtre utilisĂ©s pendant les sĂ©ances dâatelier et le recours Ă des logiciels de simulation pendant ces sĂ©ances nâest pas envisageable pour les formateurs, comme pour les enseignants interrogĂ©s. Les enseignants et des formateurs ont des pratiques en cohĂ©rence certaine avec le rĂ©fĂ©rentiel du diplĂŽme. Ils centrent essentiellement leurs cours sur des activitĂ©s de maintenance de systĂšmes mĂ©caniques et Ă©lectriques, et proposent peu dâactivitĂ©s de diagnostic sur des systĂšmes pilotĂ©s Ă©lectroniquement. Ces pratiques semblent ne pas pouvoir rĂ©pondre aux prĂ©conisations de lâANFA, qui, dans un rapport datant de 2017 insistait sur la nĂ©cessitĂ© de former Ă la comprĂ©hension du fonctionnement des systĂšmes Ă©lectroniques pour rĂ©pondre aux Ă©volutions techniques de lâautomobile. Enfin, en ce qui concerne plus prĂ©cisĂ©ment les ressources numĂ©riques, lâutilisation des logiciels produits par les constructeurs automobile nâest pas systĂ©matique, les enseignants comme les formateurs ont plutĂŽt un profil de conservateur en ce qui concerne lâutilisation des technologies selon la classification Ă©tablie par Cuban 1997, au sens oĂč ils nâutilisent des dispositifs informatisĂ©s que dĂšs lors que cela permet de soutenir leur autoritĂ© pĂ©dagogique et cela sâexplique essentiellement par une nĂ©cessitĂ© de maintenir lâattention des Ă©lĂšves/apprentis pendant les sĂ©ances. MĂȘme si les personnes interrogĂ©es expliquent quâelles utilisent de moins en moins les revues techniques au format papier, elles ont Ă©tĂ© distribuĂ©es Ă chaque sĂ©ance que nous avons pu observer. En somme, les pratiques des enseignants et des formateurs sont assez cohĂ©rentes avec les prescriptions officielles. La seule nuance rĂ©side dans la quasi-absence dâactivitĂ©s de rĂ©ception ou de restitution des vĂ©hicules pendant les sĂ©ances en Atelier ; les Ă©tablissements ne pouvant pas accueillir que des vĂ©hicules clients, car les pannes disponibles ne correspondent pas toujours Ă la progression pĂ©dagogique des enseignants et des formateurs. Pour ce qui est de la formation Ă la rĂ©alisation de diagnostics sur des systĂšmes embarquĂ©s, les enseignants et les formateurs prĂ©fĂšrent avoir recours Ă des outils de diagnostic qui ne sont pas nĂ©cessairement informatisĂ©s. En cela, le recours aux stations de diagnostic est exceptionnel, car elle ne permet pas, selon eux, aux Ă©lĂšves/apprentis de comprendre comment rĂ©aliser un diagnostic. Si lâon se rĂ©fĂšre au rĂ©pertoire national des qualifications professionnelles des services de lâautomobile, créé par lâANFA, les objectifs fixĂ©s par les enseignants et les formateurs correspondent plutĂŽt, en termes de qualifications, aux attentes du mĂ©tier de mĂ©canicien de maintenance automobile ou de celui de mĂ©canicien spĂ©cialiste automobile, soit les deux premiers Ă©chelons de la catĂ©gorie des ouvriers, lĂ oĂč le CAP est Ă©galement reconnu. Autrement dit, le baccalaurĂ©at professionnel de la maintenance des vĂ©hicules ne permet de prĂ©parer quâĂ des mĂ©tiers de bas niveau de qualification, puisquâil correspond aux attentes de deux premiers Ă©chelons du rĂ©pertoire créé par lâANFA. Il ne serait pas non plus clairement diffĂ©renciĂ© du CAP sur le marchĂ© du travail, puisque ce dernier est Ă©galement reconnu comme permettant lâaccĂšs Ă ces Ă©chelons. Il est, ainsi, difficile dâaffirmer que la mise en Ćuvre de la rĂ©novation de la voie professionnelle de 2008 a permis une rĂ©elle augmentation du niveau de qualification [13] et que le BaccalaurĂ©at professionnel en est la garantie. Discussion et perspectives Notre travail permet dâillustrer, par un cas concret reprĂ©sentĂ© par la formation en maintenance des vĂ©hicules, les constats soutenus par Maillard en 2017 au sujet de la reconnaissance du BaccalaurĂ©at professionnel depuis la rĂ©novation de la voie professionnelle. Elle concluait son article par lâaffirmation suivante en expliquant que la rĂ©novation de la voie professionnelle ne permettait pas de rĂ©pondre aux enjeux dâĂ©lĂ©vation du niveau de diplĂŽme et que cela affaiblissait les liens avec lâemploi. Toutefois, lâinsertion professionnelle des jeunes diplĂŽmĂ©s apparaĂźt supĂ©rieure Ă la moyenne relevĂ©e pour lâensemble des spĂ©cialitĂ©s du baccalaurĂ©at professionnel. Selon une Ă©tude de lâANFA datant de 2019 et basĂ©e sur les taux dâinsertion des jeunes diplĂŽmĂ©s en 2017, 81,7 % des apprentis et 55,6 % des lycĂ©ens obtiennent un emploi dans les sept mois qui suivent lâobtention du baccalaurĂ©at professionnel de la maintenance des vĂ©hicules pout lâoption vĂ©hicules particuliers ANFA, 2019. Ce taux dâinsertion est nettement supĂ©rieur aux donnĂ©es statistiques relatives Ă lâinsertion professionnelle des bacheliers, toutes spĂ©cialitĂ©s confondues, avec 46 % des lycĂ©ens [14] et 69 % des apprentis [15] qui trouvent un emploi dans les sept mois qui suivent lâobtention de leur diplĂŽme. Si notre travail apporte des Ă©clairages nouveaux sur la question de la formation professionnelle dans le domaine de la maintenance des vĂ©hicules automobiles, nous avons conscience quâil nâa pas pu aborder la question des ressentis et des pratiques des Ă©lĂšves. Notre protocole de recherche nâa pas permis dâanalyser les constituants du curriculum cachĂ©, tel que dĂ©fini par Perrenoud 1993, câest-Ă -dire lâexpĂ©rience des Ă©lĂšves et des apprentis, lâĂ©volution de leurs connaissances et leurs capacitĂ©s dâadaptation aux diverses situations de maintenance sur des vĂ©hicules. Cela nous semble donc constituer des perspectives pour la recherche. Tout dâabord, nous avons Ă©mis quelques conjectures au sujet de la capacitĂ© des Ă©lĂšves et des apprentis Ă rĂ©investir leurs connaissances une fois employĂ©s au sein des structures de service aprĂšs-vente de lâautomobile, mais lâanalyse de la maniĂšre dont les Ă©lĂšves et les apprentis y parviennent demeure une perspective de recherche en suspens. Pour cela, une recherche qualitative basĂ©e sur des observations de classe rĂ©guliĂšres apparaĂźt appropriĂ©e, Ă condition que cela permette, aux chercheurs, de rendre compte des apprentissages dĂ©veloppĂ©s pendant une sĂ©quence complĂšte sĂ©ances en technologie, en atelier et Ă©valuation. Il en va de mĂȘme pour lâapprofondissement de la question de lâadĂ©quation entre la formation et lâemploi dans le domaine de la maintenance des vĂ©hicules et des perspectives dâĂ©volution une fois embauchĂ©s, des Ă©lĂšves et des apprentis. Un autre aspect du curriculum cachĂ© qui pourrait ĂȘtre analysĂ© rĂ©side dans la comprĂ©hension des activitĂ©s de formation mises en place au sein des entreprises pendant la durĂ©e de la formation au baccalaurĂ©at professionnel. Lâanalyse des pratiques des professionnels qui encadrent les Ă©lĂšves et les apprentis pendant les pĂ©riodes en entreprise, permettrait dâapporter un Ă©clairage complĂ©mentaire pour la comprĂ©hension des objectifs de formation du baccalaurĂ©at professionnel, et notamment des possibilitĂ©s, pour les apprenants dâacquĂ©rir des compĂ©tences transversales pour lâintervention sur tous les types de vĂ©hicules, câest-Ă -dire indĂ©pendamment dâune marque particuliĂšre. Pour cela, il serait possible de mener des entretiens avec des tuteurs de stage ou des maĂźtres dâapprentissage. Enfin, lors de nos interventions, le nouveau baccalaurĂ©at professionnel de la maintenance des vĂ©hicules Ă©tait progressivement mis en place et ne concernait, alors, pas les Ă©lĂšves et les apprentis inscrits en terminale. Aussi, Ă lâavenir, il serait souhaitable de sâintĂ©resser aux pratiques de composition de ressources dans le cas de lâorganisation de sĂ©ances de cours communes entre la construction mĂ©canique, la technologie et lâatelier. Nos premiĂšres constatations vont plutĂŽt dans le sens dâune sĂ©paration stricte des trois, avec des ressources et des objectifs dâapprentissage diffĂ©rents. Mais, il est possible de penser une rĂ©organisation des pratiques, Ă la faveur de pratiques collectives de crĂ©ation de cours, afin de soutenir lâĂ©laboration du dossier technique demandĂ© aux apprenants pour lâobtention du baccalaurĂ©at professionnel. RĂ©fĂ©rences RĂ©fĂ©rences bibliographiques Augusto, L. 2001. La sĂ©curitĂ© automobile assistĂ©e par ordinateur S2AI. Les Cahiers du numĂ©rique, 2, 113-132. BeaunĂ©, A. 2010. ThĂ©orie de lâActivitĂ© applications au domaine des TICE. Charlot, B. 1997. Du rapport au savoir. ElĂ©ments pour une thĂ©orie. Paris Anthropos. Cuban, L. 1997. 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Collecter les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă son intervention. PrĂ©parer son intervention. Participer au diagnostic. Effectuer les mesures sur vĂ©hicule. Etc. L'Ă©preuve consiste Ă effectuer les mesures, Ă valider les hypothĂšses du dysfonctionnement constatĂ© sur le vĂ©hicule et Ă prĂ©parer l'intervention de maintenance. B - ModalitĂ©s dâĂ©valuation ContrĂŽle en cours de formation La situation dâĂ©valuation est organisĂ©e sur le plateau technique de l'Ă©tablissement de formation par le professeur intervenant dans le domaine professionnel de la maintenance des vĂ©hicules. Mode ponctuel Il sâagit dâune Ă©preuve de 4 heures sous la supervision dâune commission d'Ă©valuation comprenant un enseignant et un professionnel ou, Ă dĂ©faut, 2 enseignants. C â LâĂ©preuve PRĂVENTION â SANTE â ENVIRONNEMENT Lâobjectif est d'Ă©valuer les compĂ©tences du candidat Ă Conduire une dĂ©marche dâanalyse de situations en appliquant la dĂ©marche de rĂ©solution de problĂšme et/ou lâapproche par le risque. Mobiliser des connaissances scientifiques, juridiques et Ă©conomiques. Proposer des mesures de prĂ©vention adaptĂ©es. Agir de façon efficace face Ă une situation d'urgence. LâĂ©valuation de cette Ă©preuve prend la forme Dâun contrĂŽle en cours de formation organisĂ© Ă partir de deux situations dâĂ©valuation une Ă©preuve Ă©crite dâune heure sur 10 points, puis une autre Ă©preuve Ă©crite sur 8 points assortie dâune Ă©valuation pratique bases du secourisme sur 2 points. Dâune Ă©preuve ponctuelle dâune heure notĂ©e sur 20. 2 â EP2 RĂ©alisation dâinterventions sur vĂ©hicules coefficient 7 A - Objectifs LâEP2 a pour but dâĂ©valuer les compĂ©tences suivantes Savoir communiquer en interne rendre compte de son intervention, complĂ©ter un ordre de rĂ©paration, etc.. Remettre en conformitĂ© les systĂšmes, les sous-ensembles, les Ă©lĂ©ments. Effectuer les essais. Etc. Elle est gĂ©nĂ©ralement programmĂ©e au cours du troisiĂšme trimestre de la derniĂšre annĂ©e. B â ModalitĂ©s dâĂ©valuation ContrĂŽle en cours de formation Il sâagit dâun entretien devant une commission d'Ă©valuation, qui sâappuie sur le livret de suivi et sur le bilan de compĂ©tences complĂ©tĂ© par le tuteur et lâĂ©quipe pĂ©dagogique. Le candidat a lâobligation de remplir son livret de suivi aprĂšs chaque pĂ©riode vĂ©cue en milieu professionnel. Sâil ne prĂ©sente pas de livret Ă cette Ă©preuve, sa note sera alors de zĂ©ro. Mode ponctuel LâĂ©valuation pratique est rĂ©alisĂ©e sur le plateau technique de lâĂ©tablissement ou du centre dâexamen et dure 4 heures. Il sâagit dâune Ă©preuve technique de mise en situation. Le candidat doit rĂ©aliser des interventions de maintenance pĂ©riodique et corrective sur un vĂ©hicule. 3 - EG 1 Français et Histoire - GĂ©ographie - Education Civique coefficient 3 A - Objectifs LâEG1 permet d'Ă©valuer les compĂ©tences de lecture et d'analyse documentaire du candidat, ainsi que ses compĂ©tences dans la maĂźtrise de la langue française. B - ModalitĂ©s dâĂ©valuation ContrĂŽle en cours de formation Cette Ă©valuation comprend deux situations d'Ă©valuation comportant des Ă©preuves complĂ©mentaires ramenĂ©es au final Ă une note unique sur 20. Le français est Ă©valuĂ© Ă lâĂ©crit et lâhistoire-gĂ©ographie-EMC Ă lâoral dans les 2 situations. Mode ponctuel Cette Ă©preuve, d'une durĂ©e totale de 2h15, est constituĂ©e dâun Ă©crit de français et dâun oral d'histoire-gĂ©ographie-EMC, comptant chacun pour 10 points pour la note finale. 4 - EG 2 MathĂ©matiques et Sciences physiques et chimiques coefficient 2 A - Objectifs Cette deuxiĂšme Ă©preuve porte sur les compĂ©tences scientifiques gĂ©nĂ©rales. B - ModalitĂ©s dâĂ©valuation ContrĂŽle en cours de formation Il est constituĂ© deux sĂ©quences Ă©crites dâune heure, toutes deux notĂ©es sur 20. La premiĂšre consiste gĂ©nĂ©ralement Ă rĂ©soudre un problĂšme de mathĂ©matiques. La seconde, en sciences physiques et chimiques, porte sur des activitĂ©s expĂ©rimentales vues dans le programme. Mode ponctuel Il sâagit dâun Ă©crit sur table de 2 heures, avec des questions de mathĂ©matiques sur 10 points et des questions sur le programme de sciences physiques et chimiques, Ă©galement sur 10 points. L'utilisation de la calculatrice est autorisĂ©e. 5 - EG 3 Education physique et sportive coefficient 1 L'Ă©ducation physique et sportive est Ă©galement constituĂ©e d'un contrĂŽle en cours de formation et d'un examen final. 6 â Epreuves facultatives Il est possible de prĂ©senter une langue vivante Ă©trangĂšre Ă lâexamen du CAP. Cette Ă©preuve est facultative et compte pour un coefficient de 1. NB vous trouverez ici le matĂ©riel recommandĂ© pour pouvoir passer l'ensemble des Ă©preuves. Gestiondes biens numĂ©riques (GBN), Division des produits et des services multimĂ©dias (PSM) 2011-02-22: ISP ADM-028-YF: Ădition 03: RĂ©gime de tĂ©lĂ©travail de la Direction des opĂ©rations nationales: 2019-01-29: ISP ADM-038-S: Ădition 01: Conservation et mise en lieu sĂ»r des passeports officiels Ă la Direction des normes de lâAviation Le CAP certificat d'aptitude professionnelle est un diplĂŽme professionnel national dĂ©livrĂ© par le MinistĂšre de l'Education nationale. Il se prĂ©pare en 2 ans aprĂšs la 3e, Ă temps plein ou en apprentissage. En fonction du profil et des besoins de l'Ă©lĂšve, le diplĂŽme peut aussi se prĂ©parer en 1, 2 ou 3 ans. DiplĂŽme d'insertion professionnel, le CAP forme aux techniques et aux savoir-faire professionnels des mĂ©tiers. Le programme comprend des enseignements gĂ©nĂ©raux français, maths ..., des enseignements professionnels et des stages. Une centaine de spĂ©cialitĂ©s sont proposĂ©es dans les secteurs de l'agriculture, de l'industrie, des services ou de l'artisanat. AprĂšs un CAP, il est possible de poursuivre des Ă©tudes en bac pro. Lire l'article sur le CAP certificat d&039;aptitude professionnelle MEp282. 100 406 341 347 371 283 171 327 476